🚨 « 7 heures de Travail gratuit voté par le Sénat »

🚨 « 7 heures de Travail gratuit voté par le Sénat »

Par Sandrine de TopWork.

Le Sénat a fait sensation cette semaine en votant une proposition qui, si elle est adoptée définitivement, pourrait bien changer les habitudes de travail de tous les actifs en France. En effet, les sénateurs ont approuvé une nouvelle « contribution de solidarité » : sept heures de travail par an sans rémunération, destinées à réduire le déficit de la Sécurité sociale, principalement pour financer le secteur de l’autonomie. Cette initiative devrait rapporter environ 2,5 milliards d’euros annuels, selon les projections. Alors, pourquoi une telle mesure ? Et surtout, comment a-t-elle été reçue ?
✅ Une mesure financièrement indispensable ?
Adoptée par le Sénat avec 216 voix pour et 119 contre, cette mesure vise à combler une partie des 60 milliards d’euros manquants dans le budget de la Sécurité sociale pour les années à venir. La sénatrice centriste Elisabeth Doineau a justifié cette démarche, soulignant l’importance de « financer le mur du grand âge », notamment à travers des réformes pour les établissements pour personnes âgées (Ehpad) et un soutien accru pour le maintien à domicile des aînés. Cette « contribution de solidarité par le travail » s’ajouterait donc à la journée de solidarité déjà en place, bien qu’elle offre davantage de flexibilité dans son application.

✅ Un vote polémique et un débat houleux:
Les opposants n’ont pas tardé à exprimer leur mécontentement, en particulier à gauche. La sénatrice communiste Cathy Apourceau-Poly a vivement critiqué cette initiative, la qualifiant d' »attaque contre le monde ouvrier » et a même proposé une « journée de solidarité des dividendes » pour faire contribuer les actionnaires. Malgré ces critiques, la majorité sénatoriale, composée principalement de membres de droite et du centre, s’est montrée déterminée à faire adopter cette mesure, bien que le gouvernement lui-même soit encore réservé.

✅ Vers une application progressive et flexible ?
Le texte laisse une certaine marge de manœuvre aux partenaires sociaux pour définir comment cette « contribution » serait mise en œuvre : un jour entier de travail gratuit ou bien réparti en plusieurs petites périodes, comme dix minutes par semaine ou deux minutes par jour. Cette flexibilité se veut être un moyen d’alléger la charge sur les salariés, mais reste une mesure inédite et controversée. Les employeurs verraient en contrepartie une augmentation de leur taux de contribution de solidarité pour l’autonomie, passant de 0,3 % à 0,6 %.

🧐 Et vous, seriez-vous prêt à donner 7 heures de travail pour la Sécurité sociale ?

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